Around the Backside: Productive Disbelief in Burning Vision

The work of Vancouver-based Métis playwright Marie Clements has often been commended for its emphasis on the connections that inhere among people and places, times and spaces. The time-space conversations of Burning Vision , one of the most spatially and temporally diverse of Clements’s works, have thus far been explained in terms of their ecological and indigenizing effects. While revelations of connectivity and windows opened onto alternate conceptions of spatio-temporality are significant results of the intercultural moments where Clements brings discrete times and places into conversation, it is also useful to acknowledge another, more immediate result of such dialogues: audience confusion, alienation, and disbelief. Such confusion points to a significant but as-yet unaddressed aspect of the Burning Vision : the way the play’s materiality works against its fiction, impeding audience immersion in the story unfolded. This article draws out this conflict through a phenomenological approach that illuminates how the refusal of the work’s material reality to disappear behind its fiction—to slip around the backside of the frontside illusion—prompts a productive kind of disbelief that structurally underlines the work’s arguments for interconnectedness.L’œuvre de Marie Clements, dramaturge métisse vivant à Vancouver, a souvent été louée pour l’importance qu’elle accorde aux liens entre personnes et lieux, époques et espaces. Les conversations sur le temps et l’espace dan Burning Vision , l’une des pièces de Clements les plus diversifiées sur le plan du temps et de l’espace, ont été explorées jusqu’ici en fonction de leurs qualités écologiques et indigènes. Si on a souligné l’importance des connexions et les conceptions différentes de la spacio-temporalité qui résultent des moments interculturels où Clements fait dialoguer les temps et les lieux, il faut aussi mentionner l’effet immédiat que créent ces échanges!: la confusion, l’aliénation et l’incrédulité du public. Cette confusion révèle un aspect important de Burning Vision dont l’étude a été jusqu’à présent négligée : la façon dont la matérialité de la pièce va à l’encontre de sa fiction et pose un obstacle à l’immersion du public dans le récit qui se déroule. Dans cet article, Alana Fletcher analyse ce conflit en adoptant une approche phénoménologique qui éclaire la façon dont la matérialité de l’œuvre refuse de disparaître derrière sa fiction—de passer derrière l’illusion qui est créée devant—et provoque une incrédulité qui mine le thème de l’interconnexion dans la structure même de l’œuvre