Les années 1950 et 1960 ont connu un véritable « boom », comme l’a qualifié la presse de l’époque, de l’opéra aux États-Unis. Auparavant, l’opéra n’attirait guère, en Amérique, qu’un public restreint, et il n’existait pas de véritable répertoire d’ouvrages américains. Des compositeurs, des directeurs de théâtre, des producteurs, des critiques, des mécènes et des professeurs œuvrant pour le développement de l’opéra américain ont constitué un véritable mouvement qui donna naissance à de nouvelles structures permettant à la fois de toucher un plus large public et de former les compositeurs, les chanteurs, etc. grâce aux ateliers lyriques mis en place dans les universités, aux théâtres d’amateurs, aux retransmissions télévisées, aux partenariat...