L’abri sous roche de Pont d’Ambon à Bourdeilles (Dordogne)

International audienceThe rockshelter of Pont d' Ambon opens on to the floodplain of the Dronne in a region rich in cliffs and Paleolithic sites. Two zones can be distinguished in the area excavated : the rear, altered by the Magdalenian and Azilian occupants, and the front, subjected to natural processes of disturbance. The geological study reveals : at the base, the alternation of alluvial and frost fracture processes ; in the middle part, colluvial and waterborn sediments ; and in the upper portion, a. return of frost fractured sediments. An analysis of the lithic industry, focusing on blank technology, suggests that three ethnic groups occupied the site successively. Each carried a different set of lithic reduction techniques and is recognizable by its backed-point morphology and by a distinctive use of exotic raw materials. The Azilian levels of Pont d' Ambon rockshelter have yielded numerous slabs and cobbles showing evidence of use-damage. These objects can be grouped into four categories, three of which are presented and studied here. Technical and functional analysis, combined with data on their archaeological context, allows us to link these objects to particular activities that took place at the site ; notably hide-working and animal-bone breakage.L'abri sous roche de Pont d'Ambon s'ouvre sur la plaine alluviale de la Dronne, dans une région riche en abrupts et gisements paléolithiques. Deux secteurs s'individualisent dans la partie fouillée : le fond, perturbé par l'habitat magdalénien et azilien et l'extérieur, soumis aux processus naturels. L'étude géologique montre, à la base, une alternance de processus d'alluvionnement et de fragmentation ; dans la partie moyenne, des colluvionnements et ruissellements ; dans la partie supérieure, une recrudescence de la fragmentation. L'analyse de l'industrie lithique, faite dans la perspective d'une lecture technologique des pièces supports, montre que trois groupes ethniques ont occupé successivement le site. Ils sont porteurs de techniques de débitage différentes. Chaque population est individualisée par la morphologie des pointes à dos et par la gestion des matières premières exogènes. Les niveaux aziliens de l'abri de Pont d'Ambon ont livré plusieurs blocs et galets présentant des traces d'utilisation. On peut regrouper ces vestiges en quatre catégories dont trois sont ici présentées et étudiées. Leur étude technique et fonctionnelle ainsi que les données fournies par le contexte archéologique permettent de mettre ces témoins d'occupation en relation avec certaines activités qui se sont déroulées sur le site, telles que le travail de la peau et le concassage d'ossements animaux