S’intéressant à l’imaginaire religieux des jeunes Québécois, notre formulons l’hypothèse qu’après avoir été « religion nationale » jusqu’à la Révolution tranquille (1960-70) pour ensuite devenir une « religion culturelle » (1970-2000), le catholicisme québécois entrerait progressivement dans une nouvelle phase. S’il est trop tôt, à l’évidence, pour identifier les formes qu’il prendra, des indicateurs – tant locaux, mondiaux que « transreligieux » – nous permettent de constater l’émergence d’un catholicisme de marché chez les jeunes. Ainsi, l’exculturation (Hervieux-Léger, 2003) constatée au Québec comme ailleurs aurait son revers. Nous assisterions, simultanément, à une reconnexion du catholicisme à la culture de la société de consommation....