DOIAbstract
La mort ne peut avoir de signification éthique que si elle n'est pas seulement un accident qui survient de l'extérieur, mais si elle a un lien réel avec notre existence. La première partie de l'article vise à établir ce lien. La seconde étudie la signification positive que l'immanence et l'imminence de la mort peuvent avoir pour notre action : elles la relativisent, mais en même temps mettent en évidence son urgence ainsi que le sérieux de l'existence. Mais la mort ne prend toute sa portée éthique que si elle devient paradoxalement pour nous occasion d'accéder à la liberté. Or seuls accèdent effectivement à la liberté les êtres qui se connaissent comme mortels. La dernière partie de l'étude tente de faire comprendre la nature de cette relat...
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