Brushing the surface: Edgar Degas’s La Coiffure as site of experimentation and corporal dissolution

This thesis examines how the repetition of forms and figures in Edgar Degas’s artworks presents the representation of the female body as a foundation for Degas’s experimentation with different media. Through an analysis of Degas’s 1896 painting La Coiffure and three negative photographic plates, unique for their colouristic effects caused by developmental error, I explore Degas’s interest in media-specific effect, particularly his heightened interest in photography between 1895 and 1896. In the first half of this thesis, I link Degas’s chosen subject matter of hair brushing to his artistic production and argue that both are material processes that elicit the tension between touch and sight. I also examine hair as a visual signifier of difference within nineteenth-century French culture. The second section of this thesis outlines the visual similarities between the glass negatives and La Coiffure to argue that Degas references the visual qualities of the plates in paint. From this analysis, Degas’s use of photography as a modern technology that encouraged his longstanding practice of repetition is explored. To conclude, I connect the process of dry-plate development to Degas’s artmaking and nineteenth-century ideals of hair care. I ultimately argue that both the photographic plates and La Coiffure exist as sites for Degas’s artistic experimentation. This connection reveals how the body of the model, exhibited in the negatives, dissolves through Degas’s artistic process. My research aims to provide a critical approach to Degas’s La Coiffure and to contribute to alternative feminist interpretations of his images of women.Ce mémoire examine comment la répétition des formes et des figures dans les œuvres d’Edgar Degas révèle que la représentation du corps féminin était un élément fondamental dans l’expérimentation de Degas avec différents médias. À travers une analyse de La Coiffure, un tableau de Degas datant de 1896, et de trois planches photographiques négatives uniques pour leurs effets de couleur, causés par des erreurs de développement, j’explore l’intérêt qu’avait Degas pour les effets spécifiques aux médias, plus particulièrement son intérêt accru pour la photographie entre 1895 et 1896. Dans la première moitié de ce mémoire, je fais le lien entre le sujet choisi par Degas, le brossage des cheveux, et sa production artistique. Je propose que ces deux processus représentent des processus matériels qui provoquent une tension entre le toucher et la vision. J’examine également les cheveux comme marqueur de différence dans la culture française du XIXe siècle. La deuxième partie de ce mémoire souligne les similitudes visuelles entre les négatifs sur verre et La Coiffure pour démontrer que Degas fait référence aux qualités visuelles des plaques dans sa peinture. À partir de cette analyse, j’examine comment l’utilisation que fait Degas de la photographie comme technologie moderne l’encourage dans sa pratique de répétition. En guise de conclusion, je fais le lien entre le processus de développement de la plaque sèche, la pratique artistique de Degas et les idéaux de soin des cheveux du XIXe siècle. Je soutiens qu’à la fois les plaques photographiques et La Coiffure sont des sites d’expérimentation artistique pour Degas. Cette connexion révèle comment le corps du modèle, tel qu’il est exposé dans les négatifs, se dissout dans le processus artistique de Degas. Mes recherches ont pour objectif de proposer une approche critique de La Coiffure de Degas et de contribuer à des interprétations féministes alternatives de ses images de femmes