Essays on income inequality and environmental outcomes in metropolitan America

Income inequality has increased significantly in more than three quarters of OECD countries over the last few decades (OECD, 2011). This rise in inequality has been particularly pronounced in the United States, and especially so across urban areas where the average metropolitan total income Gini coefficient rose from .45 to .52 over the 1980 to 2010 period. During this time, the increasingly uneven distribution of income reflects the pulling away of high-income earners with the top decile share of income rising from 35% to nearly 50%. Such an increase in inequality has far-reaching effects, undermining political, economic, social and environmental stability. The processes that drive inequality, working simultaneously at the global and local scales, take place in and shape the environment. This thesis examines trends in metropolitan income inequality in the United States and its relationship to environmental inequality by asking two overarching questions: 1) how is income inequality distributed across metropolitan areas in the US and how have these patterns changed over time? and (2) how is metropolitan income inequality related to environmental inequality in the US? The systematic review (Chapter 2) shows that as income inequality has grown, there has been a commensurate growth in the literature, especially since the mid- to late-1990s. Researchers from a multitude of disciplines have sought to further our understanding of income inequality, examining both the (i) causes of and (ii) consequences of rising inequality from a variety of perspectives. Indeed, the review finds that one of the hallmarks of the literature is a growing trend towards interdisciplinary and multidimensional approaches to the study of inequality as roughly half of the top journals publishing work on both the causes and consequences of inequality cut across traditional disciplinary boundaries. Findings also suggest there is a need for a better understanding of the dynamics of inequality at the metropolitan level.To shed light on these dynamics, this thesis uses the Census Bureau’s Integrated Public Use Microdata Series (IPUMS) to build a unique large-scale comparative dataset for 226 Metropolitan Statistical Areas (MSAs) in the US (Chapter 3). In terms of our understanding of the drivers of metropolitan inequality, modeling results suggest that education has the strongest impact on rising inequality; metropolitan areas with greater educational dispersion typically have higher levels of inequality, while increasing educational differences within metropolitan areas drive internal growth in inequality. Racial segregation is also linked to increasing inter-metropolitan inequality; places with greater levels of segregation are more unequal, and deepening segregation within metropolitan areas increases inequality. On the consequences side, much of the literature has focused its efforts on understanding the health outcomes of inequality. Much less attention has been paid to the potential environmental outcomes of higher inequality, particularly from an inter-metropolitan comparative perspective. To this effect, the panel model results presented in Chapter 4 are mixed. On the one hand, the examination of the long-run inequality-environment connection highlights a positive relationship between environmental degradation and inequality across US cities. On the other hand, short-term models show that while an increase in metropolitan inequality is associated with decreasing degradation, deepening segregation continues to be linked with increasing levels of pollution. These cross-city results lend further support to existing state-level and intra-metropolitan case study findings in the US. Future research should work toward obtaining better quality environmental degradation and pollution data at the metropolitan level in order to better parse out the connections between rising inequality and environmental outcomesDans plus de trois quart des pays de l’OCDE, l’inégalité des revenus a augmentée au cours des dernières décennies. Cette augmentation de l’inégalité est prononcée aux États-Unis, particulièrement dans les centres urbains où le coefficient de Gini a augmenté – en moyenne – de .45 à .52 au cours de la période s’étalant de 1980 à 2010. Pendant cette période, la distribution inégale du revenu reflète la montée en flèche des salaires des individus les mieux nantis par rapport à ceux au bas de l’échelle salariale.Une telle augmentation de l’inégalité reflète bon nombre de changements importants, tant sur le plan économique et social que politique. Elle engendre aussi de plus en plus d’inquiétudes par rapport à la stabilité de nos institutions démocratiques de même que la qualité de l’environnement dans lequel nous vivons. Dans cette thèse, j’examine les tendances récentes de l’inégalité des revenus au niveau des agglomérations urbaines aux États-Unis, avec un intérêt particulier porté sur le lien entre l’inégalité des revenus et l’environnement. Deux questions centrales guident la recherche entreprise. Tout d’abord, comment l’inégalité des revenus est-elle distribuée à travers la hiérarchie urbaine aux É.-U. et comment ces tendances changent-elles avec le temps? Deuxièmement, existe-il un lien entre l’augmentation des inégalités et la dégradation de l’environnement au sein des villes américaines? L’analyse systématique (Chapitre 2) démontre que le volume de publications sur le sujet a augmenté considérablement au cours des trois dernières décennies, et ce particulièrement depuis les années quatre-vingt-dix. La revue systématique révèle aussi, d’une part, que des chercheurs de plusieurs disciplines connexes examinent (i) les causes et (ii) les conséquences de la croissance de l’inégalité et que, d’autre part, il y a une tendance vers de plus en plus de collaborations entre chercheurs de disciplines distinctes. Afin d’explorer ces dynamiques, la présente thèse se penche sur le cas des centres urbains américains en s’appuyant sur une base de données unique développée à partir du «IPUMS». Cette base de micro-données rassemble des informations détaillées du recensement sur un total de 226 agglomérations aux É.-U. et servira, dans le Chapitre 3, comme fondation pour notre analyse des causes de l’inégalité. Les résultats des modèles indiquent que l’éducation à l’impact le plus prononcé sur la croissance des inégalités, où les agglomérations avec les plus grandes inégalités de l’éducation ont les plus grandes inégalités du revenu. La ségrégation raciale est aussi fortement liée avec l’augmentation de l’inégalité. D’autre facteurs liés au profil démographique des villes sont aussi à considérer comme déterminants des variations inter-métropolitaines de l’inégalité.En se tournant vers les recherches portant sur les conséquences de l’inégalité, on remarque que la littérature s’est jusqu’ici concentrée sur les liens avec la santé. Les conséquences sur l’environnement ont attiré beaucoup moins d’attention. Les résultats présentés dans le Chapitre 4 sont mixtes. D’une part, l’examen à long-terme montre qu’il y a un lien positif entre la dégradation environnementale et l’inégalité dans toutes les agglomérations américaines. D’autre part, les modèles à court-terme indiquent qu’un accroissement de l’inégalité est associé à une réduction de la pollution. De plus, on constate que la ségrégation est liée à des niveaux plus élevés de pollution urbaine. Ces résultats à l’échelle inter-métropolitaine soutiennent ceux d’autres études effectuées aux É.-U. basées sur des unités d’analyse géographique différents, tels les états ou encore les quartiers au niveau intra-métropolitain. Les études futures devront s’exercer à obtenir de meilleures données sur la pollution et la dégradation environnementale, surtout au niveau métropolitain afin d’assurer une meilleure compréhension de la connexion entre la croissance de l’inégalité et les résultats écologiques