Terminal cities: Non-places in contemporary American literature and film

This dissertation is about non-places in contemporary American literature and film. Non-places are public spaces that are nevertheless transitory, efficient, and impersonal, dedicated mostly to logistics and straightforward tasks rather than community formation or personal identity—primary examples include things like highways, hotel rooms, convenience stores, and airports. I use these spaces here to discuss the challenges of everyday life in the highly mobile and interconnected world that they themselves have helped build, and how its high speeds, complex programs, and loose ties are illustrated and worked through in the popular imagination. On a practical basis, such infrastructure represents a series of simple bargains or trade-offs, as its emphasis on material and economic concerns comes into conflict with those of a more social or civic nature, foregrounding some important changes in how the public sphere is seen to work more generally. And in the texts selected for this study, the overall ongoing transition toward a society predicated on flexibility, uncertainty, instantaneity, disposability, and excess that these developments speak to is seen to have a number of related problems, coming to affect not just the exchange of goods, services, and information, but the lives and lifestyles of people—their outlooks, ambitions, values, relationships, and so on. What this dissertation argues specifically is that in addition to providing the functional backbone of globalization in its various guises and configurations, non-places are also where this still emergent period's primary discontents—a widespread lack of relations, history, and identity—are experienced, articulated, and managed on a personal level, as revealed through the growing presence of these spaces in American fiction.Cette thèse est sur les non-lieux dans la littérature et le film américains contemporains. Les non-lieux sont des espaces publics qui sont néanmoins transitoires, efficaces et impersonnels, dédiés principalement à la logistique et aux tâches simples plutôt qu'à la formation de la communauté ou à l'identité personnelle—les exemples principaux comprennent des choses comme les autoroutes, les hôtels, les dépanneurs et les aéroports. J'utilise ces espaces ici pour discuter des défis de la vie quotidienne dans le monde très mobile et interconnecté qu'ils ont eux-mêmes contribué à construire, et comment ses vitesses élevées, ses programmes complexes et ses liens lâches sont illustrés et examinés dans l'imagination populaire. Sur une base pratique, une telle infrastructure représente une série de marchés ou de compromis, car l'accent mis sur les préoccupations matérielles et économiques entre en conflit avec ceux de nature plus sociale ou civique, en mettant en avant certains changements importants dans la façon dont la sphère publique est perçue comme travaillant plus généralement. Et dans les textes retenus pour cette étude, la transition générale en cours vers une société fondée sur la souplesse, l'incertitude, l'instantanéité, la déposabilité et l'excès que ces développements indiquent est considérée comme ayant un certain nombre de problèmes connexes, venant à affectent non seulement l'échange de biens, de services et d'informations, mais aussi les vies et les modes de vie des personnes—leurs perspectives, leurs ambitions, leurs valeurs, leurs relations, etc. Ce que cette thèse fait valoir spécifiquement, c'est qu'en plus de fournir l'épine dorsale fonctionnelle de la mondialisation du capitalisme tardif, les non-lieux sont aussi là où le mécontentement primaire de cette période—un manque généralisé de relations, d'histoire et d'identité—sont expérimentés, articulés, et gérés à un niveau personnel, comme révélé par la présence croissante de ces espaces dans la fiction américaine