Postglacial Isostatic Movement in Northeastern Devon Island: A Reappraisal

Amended emergence and uplift curves are presented for the Truelove Inlet area. The new curves are based mainly on radiocarbon dates from whalebone, driftwood and basal peat. The marine limit lies at 76 m a.s.l., and dates to approximately 9450 BP, which is also considered to be the date of deglaciation; total postglacial uplift is 107 m. The rate of uplift during the first thousand years following deglaciation reached 4.05 m per century, which is markedly less rapid than was previously reported. The rate of uplift decreased steadily thereafter and, at present, appears to be matched by eustatic sea level rise. What had appeared to be fossil evidence of restrained rebound at the onset of uplift was probably due to accidental mixing during collection of interstadial shells with postglacial shells. The total amount of postglacial uplift, and the rates of uplift, have probably been somewhat suppressed by the close proximity of the Devon Island Ice Cap.Réévaluation du mouvement isostatique postglaciaire dans le nord-est de l’île Devon.  L’auteur présente des courbes corrigées d’émergence et de relèvement pour la région de Truelove Inlet.  Ces nouvelles courbes sont surtout basées sur des radiodatations d’os de baleines, de bois flotté et de tourbe profonde.  La limite marine se trouve à 76 m au dessus du niveau de la mer et remonte approximativement à 9450 A.P., ce qui est aussi considéré comme la date de la déglaciation; l’émergence postglaciaire totale est de 107 m.  Au cours du premier millénaire après la déglaciation, le taux d’émergence a atteint 4,05 m/siècle, ce qui est beaucoup moins rapide que ce que l’on avait d’abord rapporté.  Ce taux a régulièrement décru par la suite et, à présent, semble compensé par le relèvement eustatique du niveau de la mer.Ce qui semblait une preuve fossile d’un rebondissement retenu au début de l’émergence était probablement dû à un mélange accidentel de coquillages interstadiaires et poststadiaires au cours de la cheillette.  L’émergence postglaciaire totale et les taux d’émergence ont probablement été quelque peu amortis par la proximité de la calotte glaciaire de l’île Devon