La structure factorielle de la version français de l'Échelle d'adjustemente dyadique

The main purpose of the present study was to determine the factorial structure of the Dyadic Adjustment Scale (DAS) in its French version. More specifically, we tried to replicate the DAS factors in a clinical sample of distressed couples. The DAS is a marital distress questionnaire designed to assess four areas of dyadic adjustment: dyadic cohesion, dyadic consensus, dyadic satisfaction and affectional expression. The sample consisted of 72 couples seeking marital therapy at the Université de Montréal psychology clinic. Results showed that the DAS global score is reliable. However, they cast doubt on the reliability of the satisfaction and affective expression subscales. In addition, the multidimensional factor structure of the DAS was not replicated in the present clinical sample of distressed couples. The clinical use of the DAS factor scores appears premature; future studies should be conducted to assess the factorial invariance of the DAS.L'objectif principal de la présente recherche est d'examiner la structure factorielle de la version française de l'Échelle d'ajustement dyadique (EAD). Il s'agit plus spécifiquement de déterminer la structure interne de l'instrument lorsqu'il est administré à des sujets dont le degré de perturbation conjugale est élevé. L'EAD est un instrument d'évaluation de la détresse conjugale qui mesure quatre aspects de l'ajustement dyadique: le consensus, la satisfaction, la cohésion et l'expression affective. L'échantillon se compose de 72 couples inscrits à un programme de psychothérapie du couple au Service de psychologie de l'Université de Montréal. Les résultats attestent de la fidélité du score total d'ajustement dyadique, mais jettent un doute sur la fidélité des facteurs satisfaction et expression affective, ainsi que sur la stabilité de la structure factorielle de l'instrument. L'utilisation clinique des scores factoriels semble prématurée et d'autres études devront être menées afin d'évaluer l'invariance de la structure factorielle de l'EAD