Les années de la Régence et la politique pour la ville. L’achèvement de la «Città Nuova di Torino» avec «magnificence de bâtiments et somptuosité de palais»

Gli anni di Cristina di Francia sono riconosciuti dalla storiografia come quelli in cui l’opera della reggente si percepisce attraverso l’effettiva realizzazione del rinnovamento edilizio della città-capitale già programmato nei primi decenni del XVII secolo. Un merito che le viene riconosciuto sia dai contemporanei, sia in anni recenti, è quello di essere sul piano artistico e culturale committente attiva, promotrice di iniziative, protettrice di artisti e architetti, orientatrice del gusto. Ed è anche per questa politica edilizia (e per le scelte successive del figlio Carlo Emanuele II e della seconda Madama Reale) che alla fine del Seicento il volto architettonico e urbano di Torino è completamente rinnovato e la città si trova ad essere centro pulsante, sociale, economico e finanziario, dello stato sabaudo. Per lo sviluppo urbano di Torino, della Città nuova e del suo fulcro, la porticata piazza Reale (oggi San Carlo), questo atteggiamento può essere letto attraverso l’analisi incrociata di editti, ordini e patenti che Cristina, in qualità di Reggente, emana a ritmo serrato tra la fine degli anni Trenta e gli anni Quaranta, e tutta una serie di documenti, di diversa natura, che concernono le operazioni fondiarie, edilizie e architettoniche specifiche a cui sovrintendono gli organi ufficiali che strutturano il cantiere di corte. Le années de Christine de France sont reconnus par l’historiographie come une période dans la quelle l’œuvre de la Régente peut être reconnue en passant par la réalisation effective du renouvellement architectural de la ville-capitale, un programme qui datait des premières décennies du XVIIe siècle. Un mérite qu’on lui reconnaît, soit de la part de ses contemporains, sois maintenant, est celui d’avoir été au niveau artistique et culturel une promotrice active, avec une rechute sur maintes initiatives, protectrice d’artistes et d’architectes, à savoir une indicatrice du goût de l’époque. Il est bien à cette politique architecturale (et aux choix de son fils Charles-Emmanuel II et de son épouse, la deuxième Madame Royale) qu’on doit le renouvellement, à la fin du XVIIe siècle, de l’aspect de Turin et que la ville devient le centre actif, social si bien qu’économique, des Etats de Savoie. Pour le développement urbain de Turin, de la « città nuova » et de son pivot, la place royale à porches (aujourd’hui place San Carlo), cet approche peut être interprété par le moyen de l’analyse des édits, des patents, des ordres que Christine, en tant que Régente, promulgue tambour battant entre la fin des années Trente e les années Quarante, si bien que d’une série de documents, d’origine multiple, qui s’occupent des opérations foncières et architecturales spécifiques gérées par les institutions officielles qui composent le chantier de la Cour