Temporariness, Rights, and Citizenship: The Latest Chapter in Canada’s Exclusionary Migration and Refugee History

Changes to Canada’s immigration and refugee determination policies made since 2012 have increased the occurrence and persistence of temporariness in Canada, contributing to the systematic exclusion of a growing number of non-citizens, who live and work on the territory, from a wide range of rights. From the perspective of temporariness, I illustrate the striking similarities in the state’s approach to two seemingly distinct groups of non-citizens (based on their rationale for admission): low-skilled temporary foreign workers and refugee claimants. Both groups occupy a low rung in the hierarchy of rights and entitlements to citizenship in Canada, inevitably affecting their social and economic outcomes in the host society. In conclusion, I argue that there is still much to be gained by viewing these distinct groups of temporary migrants as theoretically and experientially linked, in order to design effective policy and deter Canada from repeating its dark and exclusionary migratory past.Les changements aux politiques canadiennes d’immigration et d’admission au statut de réfugié depuis 2012 ont augmenté le caractère temporaire des séjours au Canada, contribuant ainsi à l’exclusion systématique d’accès d’un nombre croissant d’étrangers vivant et travaillant sur le territoire canadien à une variété de droits. Du point de vue de la précarité, cet article montre les ressemblances importantes dans la façon que sont considérés deux groupes distincts d’étrangers du point de leur admission : les travailleurs étrangers non qualifiés, et les demandeurs d’asile. Ces deux groupes occupent des places inférieures dans la hiérarchie des droits et de l’accès à la citoyenneté canadienne, ce qui affecte invariablement leur place sociale et économique dans la société. En conclusion, on avance qu’il y a beaucoup d’avantages à considérer ensemble, sur les plans théoriques et pratiques, ces deux groupes de migrants temporaires, afin de concevoir des politiques plus efficaces et d’éviter que le Canada répète les erreurs de sa triste et discriminatoire histoire en matière de migration