Temporary Measures: Canadian Refugee Policy and Environmental Migration

In 2010, 42 million people worldwide were displaced from their homes as the result of environmental factors. These “environmental migrants” lack international recognition and have no recourse to the protections of the international refugee regime. Given Canada’s history of international refugee resettlement, this paper examines Canada’s past and potential response to environmental migrants. Evidence reveals that the Canadian government relies on ad hoc, temporary measures, and that clear, long-term policy measures for issues surrounding forced migration due to environmental events are unlikely. The implications of this outcome are discussed, providing observations and lessons for researchers and advocates of migration rights.En 2010, 42 millions de personnes à travers le monde on été déplacées pour des causes environnementales. Ces «migrants environnementaux» ne sont pas reconnus sur le plan international et n’ont donc pas de recours possi- ble en vertu du régime international des réfugiés. Compte tenu de l’histoire canadienne en matière de réinstallation de réfugiés au niveau international, cet article examine les réactions canadiennes passées et futures à la migration environnementale. Les données montrent que le gouvernement canadien se fie sur des mesures temporaires, ad hoc, et qu’il est peu probable qu’il mette en place des mesures et des politiques à long terme répondant aux problèmes liés à la migration environnementale forcée. On y discute des implications de ces résultats, tout en offrant des observations et des conclusions pouvant intéresser les chercheurs et les avocats en droit de la migration