Creating Human Insecurity: The National Security Focus in Canada’s Immigration System

This paper explores the processes through which Canada’s immigration system creates human insecurity for newcomers to Canada. With a focus on the new Immigration and Refugee Protection Act and post-September 11 security measures such as the Safe Third Country Agreement, I argue that the immigration system draws on and reaffirms national security discourses. Measures designed to create national security, in turn, create human insecurity for migrants and refugees. Using a feminist approach that explores how gender, race, and class oppressions intensify experiences of in/security, this paper suggests that the new national security measures within Canada’s immigration system will likely have a disproportionate impact on classed, raced, and gendered asylum seekers.Cet article examine comment les processus utilisés par le système d’immigration du Canada créent un environnement d’insécurité pour les nouveaux arrivés au Canada. Me concentrant sur la nouvelle Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés et les mesures de sécurité mises en place après le 11 septembre, tel que l’Entente sur les tiers pays sûrs, je soutiens que le système d’immigration se fonde sur les discours de sécurité nationale et contribue à les avaliser. Les mesures destinées à renforcer la sécurité nationale créent à leur tour des conditions d’insécurité pour les immigrants et les réfugiés. Utilisant une approche féministe qui explore comment les abus d’autorité basés sur des considérations de sexe, de race et de classe intensifient les expériences d’insécurité, cet article suggère que les nouvelles mesures de sécurité contenues dans le système d’immigration du Canada auront un impact hors de toute proportion sur les demandeurs d’asile victimes de discrimination basées sur ces mêmes considérations de classe, de race et de sexe