International audienceCet article tend à exposer dans une démarche sociohistorique les mutations du temps social à travers une approche croisée des champs de l’urbain, du travail et de la vie quotidienne. Cette approche sociohistorique permet de rendre compte, à partir du passé, des mutations en cours. Défendant l’hypothèse d’une saturation du temps social entendue comme un désynchronisation des rythmes du travail et de l’urbain, l’auteur cherche également à dépasser la simple analyse des nouveaux rapports de domination et d’aliénation temporels à partir de cas figuratifs présentant des expériences contemporaines de résistance portant une double critique de la production de l’espace capitaliste et de la dépossession du temps. C’est l’occasi...