Le prix des terres agricoles en 1967

The price of agricultural land in 1967. There was no major disturbing feature on the land market in 1967, and the main trends remained the same as in the two preceding years. Land values for the whole of France increased at the average rate of about 6 % ; the slowdown recorded since 1965 was therefore confirmed, and even accentuated. As in the past, the rise was greater for arable land than for natural grassland, a feature which was even more marked in 1967 owing to the difficulties encountered by stockbreeding, in contrast with the recovery of interest in cereal growing in several regions. This year again, agricultural demand has been the predominant feature of the market, in the form both of demand for the enlargement of existing farms, or, a more marked factor this year, demand from new farmers immigrating into reception regions. In some zones, however, farmers have sometimes been in competition with non-agricultural buyers anxious to acquire secondary residences or to invest funds.Aucun phénomène marquant n'est venu en 1967 perturber le marché foncier dont les principales tendances restent celles qui avaient été déjà enregistrées au cours des deux années précédentes. La hausse du prix de la terre s'est poursuivie à un rythme moyen pour la France entière d'environ 6 % ; le ralentissement constaté depuis 1965 s'est donc confirmé et même légèrement accentué. Comme par le passé, cette hausse a été plus forte pour les terres labourables que pour les prairies naturelles, phénomène encore accru en 1967 du fait des difficultés rencontrées par l'élevage bovin qui contrastent avec le regain d'intérêt pour les spéculations céréalières dans plusieurs régions. Cette année encore, c'est la demande agricole qui a été l'élément prédominant du marché, qu'il s'agisse de la demande liée à l'agrandissement des exploitations en place ou — phénomène plus marqué cette année — de la demande des nouveaux agriculteurs migrants dans les régions d'accueil. Dans certaines zones cependant, les agriculteurs ont été parfois en butte à la concurrence des acheteurs non agricoles désireux d'acquérir des résidences secondaires ou d'effectuer des placements.Greiner Pierre. Le prix des terres agricoles en 1967. In: Etudes et conjoncture - Institut national de la statistique et des études économiques, n°4, 1969 (24ᵉ année). pp. 123-168