IV. Les relations avec l'extérieur

En 1962 , nos ventes de biens à l'extérieur ont progressé moins vite que la production intérieure tandis que nos achats augmentaient plus rapidement. L'excédent de la balance commerciale est tombé à 543 millions contre 3.237 en 1961. La demande extérieure nette n'a donc pas été un facteur favorable pour l'expansion de la production. Avec l'étranger , les échanges commerciaux ont progressé à des rythmes très sem¬ blables dans les deux sens. Les opérations sur biens et services se sont soldées par un excé¬ dent de 3.400 millions. Les emplois au titre des opérations de répartition ont atteint le même montant que les ressources. S'ajoutant aux recettes tirées de la balance commerciale , les rentrées de devises dues aux investissements nets des non-résidents en France et aux mouvements de capitaux à court terme nous ont permis de rembourser près de 40 % de notre dette extérieure publique évaluée au 31 décembre 1961 , tout en augmentant légèrement nos réserves de devises. A l'égard des autres pays de la zone franc le solde de nos échanges commerciaux a été réduit à zéro du fait des événements d'Algérie. Les recettes obtenues par ces pays grâce aux opérations de répartition , d'investissement privé et de coopération publique ainsi que par les cessions de devises ont contrebalancé les transferts de capitaux et de revenu vers la France effectués par les entreprises et les ménages.IV. Les relations avec l'extérieur. In: Etudes et conjoncture - Institut national de la statistique et des études économiques, n°8-9, 1963 (18ᵉ année). pp. 689-716