When the West Is One : Undoing and Re-doing the Hegemony of U.S. Culture in Diasporic Writing by Chinese American Women

Scholars of Chinese diasporic women’s literature have usually situated it in Western culture. The audience, market, and interpretive community associated with their publication have been implicitly assumed to be based in the West/the United States. Recently published novels by American women of Chinese descent have been received by reviewers as unproblematically “American” works. This paper examines the construction of the West in two novels. Lin Tai-Yee’ s The Eavesdropper was written by a Chinese national exile ; Gish Jen’s Typical American by a Chinese diasporic U.S. national. Both novels take their referential clues from and are embedded in semiotic systems that are non-European. Appropriating the English language, however, they appropriate Anglo and Euro-American values and, as U.S. products, they are themselves vulnerable to appropriation by the Western political systems they critique.Quand le monde occidental était un. À en croire la plupart des spécialistes, la littérature des femmes de la diaspora chinoise se situerait dans le cadre de la culture occidentale. On part du principe implicite que le public, le marché et la communauté interprétative associés à sa publication sont occidentaux et même américains. Des romans récemment écrits par des Américaines d’origine chinoise, ont été accueillis par la critique américaine comme des œuvres automatiquement “américaines”, bien qu’une partie notable de ces romans traite des représentations des Chinois en Chine et reproduise des récits historiques chinois. L’analyse porte sur les représentations de l’Occident dans deux romans, The Eavesdropper, de Lin Tai-Yee et Typical American, de Gish Jen. Ces romans puisent leurs références dans des systèmes sémiotiques non-européens. En s’appropriant la langue anglaise, ils engagent un discours sino-américain sur l'identité et l’histoire. Mais leur réception aux Etats-Unis démontre leur vulnérabilité face au système qu’ils critiquent : le pôle chinois de leur discours a été gommé, ce qui revient à imposer à des textes sino-américains l’hégémonie d’une lecture “américaine” .Lim Shirley. When the West Is One : Undoing and Re-doing the Hegemony of U.S. Culture in Diasporic Writing by Chinese American Women. In: Cahiers Charles V, n°14,1992. Lire en Amérique. pp. 129-139