Auprès de patients aphasiques post-AVC en réadaptation, en quoi l’utilisation de facilitateurs technologiques communicationnels impacte les possibilités de communication du patient ?

La cause principale de l’aphasie, soit l’accident vasculaire cérébral, est la troisième cause de décès dans le monde (Aphasiesuisse, 2018a ; HUG Hôpitaux Universitaires Genève, 2018a). Chaque année, près de 5000 personnes deviennent aphasiques (Aphasiesuisse, 2018b). Les répercussions sur la vie de l’individu sont tellement multiples qu’un processus de réadaptation, dans lequel l’infirmière joue un rôle primordiale, doit être mis en place dans le but d’accompagner la personne et de l’amener à développer de nouvelles habiletés qui lui permettront de se réinsérer au niveau de sa sphère privée, sociale et professionnelle (Fondation Suisse de Cardiologie, 2018c). Des systèmes de Communication Améliorée et Alternative (CAA), de basse et haute technologies, sont utilisés dans la pratique comme moyen de communication mais aussi comme outils de rééducation (Mazaux, de Boissezon, Pradat-Diehl, & Brun, 2014). Le but de cette revue de littérature est d’examiner l’impact de l’utilisation de ces systèmes sur les capacités langagières du patient, ainsi que sur sa communication fonctionnelle dans un contexte de réadaptation