Praesentia in absentia ou l’éloquent silence du corps de l’emblème mythologique dans Titus Andronicus

An emblem is composed of three parts. Their Latin names are inscriptio, pictura and subscriptio. However, in the Renaissance, as emblems were allegorically commented on, the picture was also known as the “body” of the emblem while the subscription was known as its “soul”. The aim of this paper is to explore the transmuting process at stake from the emblematic treatment of Philomela’s plight in emblem books to the way the body of the actor may transfer it on stage. In other words, I try to connect two different fields of research : living theatre and scholarly mythological research. What I am looking for is the silent / visual meeting point between the body of the emblem and the body of the actor.Un emblème est composé de trois parties : l'inscriptio, la subscriptio et la pictura. De manière figurée, les théoriciens de l’emblème à la Renaissance ont aimé user d’un vocabulaire allégorique associant «âme» de l’emblème à la glose et «corps» de l’emblème à l’image. Croisant le domaine dramatique et celui de l’emblématique en suivant l’utilisation de l’emblème mythologique de Philomèle dans Titus Andronicus, je tente ici de tracer les convergences entre deux arts de la représentations qui possèdent des codes communs et je recherche le point de rencontre muet / visuel entre corps de l’emblème et corps de l’acteur.Boyer-lafont Agnès. Praesentia in absentia ou l’éloquent silence du corps de l’emblème mythologique dans Titus Andronicus. In: Cahiers Charles V, n°43,2007. “Silent Rhetoric”, “Dumb Eloquence”. The Rhetoric of Silence in Early Modern English Literature. pp. 167-184