Les neurosciences et la psychothérapie : brève synthèse du débat public

Das Erforschen von interaktiven psychischen Prozessen durch die Neurowissen-schaft steckt in den Anfängen. Neurowissenschaft und Psychotherapiewissenschaft vertreten unterschiedliche Menschenbilder und differente erkenntnistheoretische Positionen. Die Entwicklung einer gemeinsamen Sprache sowie das Kreieren von adäquaten Experimenten sind im Aufbau. Es besteht Hoffnung, dass bis in 30 Jahren grundlegende Aussagen zu neuronalen Prozessen in der Psychotherapie gemacht werden können. Die Erkenntnis über vulnerable Phasen in der psychischen Entwicklung des Menschen gilt als gesichert. Die Bedeutsamkeit von frühkindlichen Erfahrungen für die spätere Entwicklung wird von den anwesenden Wissenschaftlern bestätigt. Hypothesen über geschlechtsspezifische Unterschiede konnten bislang von der Hirnforschung noch nicht im genügenden Maße erforscht werden. Gesichert ist, dass Frauen den Männern in verschiedenen sprachlichen Fähigkeiten überlegen sind, wissenschaftlich fundierte Erklärungen liegen noch nicht vor. In Träumen werden Erfahrungen verarbeitet, selektioniert und als bedeutungsvoll Erkanntes wird gespeichert.Veränderungsmöglichkeiten im emotionalen Bereich sind im Erwachsenenalter nur durch langwierige intensive Prozesse zu erreichen.PsychotherapeutInnen hoffen, in gemeinsamen Forschungsprojekten mit NeurobiologInnen neue Erkenntnisse über Krankheitsbilder und Impulse für die Entwicklung von Therapieansätzen zu finden.Schlüsselwörter:Neurowissenschaft; Psychotherapie; Vulnerable Phase; Geschlechtsspezifischer Unterschied; Traum; EmotionResearch into interactive psychological processes by neuroscientists is still in its infancy. Neuroscience and psychotherapeutic science represent different approaches to human nature, as well as different cognitive-theoretical positions. A mutually acceptable language and suitable experiments are currently being developed. It is hoped that within the next 30 years it will be possible to make basic statements relating to neuronal processes in the sphere of psychotherapy. The findings relating to vulnerable phases in a person's psychological development are generally accepted. The significance of early-childhood experiences for a person's later development was confirmed by the scientists present.Brain research scientists have not yet been able to study hypotheses on gender-specific differences to a sufficient degree. It is widely accepted that women are superior to men in various language-related skills, although no scientifically based explanations exist to date. In dreams, experiences are processed and selected, and the information perceived to be valuable is stored.In adulthood, achieving changes at an emotional level is only possible by means of lengthy, intensive processes. Psychotherapists hope that through joint research projects with neurobiologists they will be able to acquire further knowledge on symptoms and impulses for developing therapiesL'étude des processus psychiques interactifs entreprise par les spécialistes des neurosciences n'est en qu'à ses débuts.Par rapport à la psychothérapie, celles-ci ont une image divergente de l'humain ; les deux disciplines adoptent en outre des positions épistémologiques différentes. L'élaboration d'un langage commun et la préparation d'expériences scientifiques adéquates sont en chantier. On peut espérer qu'au cours des trente années à venir, il sera possible de cerner les bases des processus neuronaux associés à la psychothérapie. Il semble certain que le développement psychique de l'être humain passe par des phases critiques. Les spécialistes présents confirment que le vécu associé à la petite enfance joue un rôle important plus tard. Les spécialistes du cerveau n'ont jusqu'à maintenant pas étudié suffisamment les aspects qui permettraient de mettre en évidence des différences en rapport avec le sexe de l'individu. Il a été démontré que les capacités dont disposent les femmes et les hommes par rapport au langage ne sont pas les mêmes, mais ce phénomène n'a pas encore été suffisamment expliqué. Lorsqu'une personne rêve, son cerveau traite le contenu de son vécu, en sélectionne certains aspects, puis met ceux-ci en mémoire en tant qu'expériences significatives. Une transformation de ces contenus émotionnels à l'âge adulte ne peut se faire que par le biais de processus longs et difficiles.Les psychothérapeutes espèrent que des projets de recherche entrepris en collaboration avec des neurobiologistes permettront d'acquérir de nouvelles connaissances sur les différents troubles et que celles-ci serviront à développer de nouvelles approches thérapeutiques