谷崎潤一郎のデビュとアナトール・フランス : 「麒麟」をめぐる諸問題

Une nouvelle historique de TANIZAKI, Kirin, parue dans la revue Shinshicho (2^e serie, 1910) marqua les debuts litteraires de ce jeune auteur qui furent d\u27autant plus heureux que cette oeuvre recut les eloges de NAGAI Kafu. Dans cette nouvelle ecrite d\u27apres deux classiques chinois, le Louen-yu, Entretien de Confucius avec ses disciples et le She-ki, Memoires histor ques de Sse-ma Ts\u27ien, nous trouvons aussi l\u27influence de deux ouvrages d\u27Anatole France, Balthasar et Thais, qui venaient d\u27etre introduits au Japon par l\u27intermediaire de traductions anglaises. Le jeune TANIZAKI etaient l\u27un de ces lecteurs d\u27Anatole France qui, mecontents du courant naturaliste japonais, alors florissant, cherchaient une voie nouvelle. Pour TANIZAKI, "le roman historique" etait "la litterature qui reproduit le passe" a l\u27oppose de "la litterature de la vie quotidienne" pronee par l\u27ecole naturaliste. Apres le succes de Kirin, le roman historique qui n\u27etait jusqu\u27alors qu\u27un genre plutot mineur se developpera a l\u27epoque de Taisho, avec deux grands auteurs, MORI Ogai et AKUTAGAWA Ryunosuke