Détail de raides falaises vives, et d'un minuscule îlot rocheux en contrebas à la veille d'être détruit par les vagues et la gélifraction, nord-est de l'île d’Entrée

Photographie: Camille Laverdière, 1973.08.22.Dans l'eau, au centre: Rocher de La Cormorandière servant de nichoir aux oiseaux; La roche volcano-sédimentaire du lieu, très friable, est attaquée à ses pieds par l'érosion littorale, c'est-à-dire par des vagues fracassantes au cours de tous les étés. Si bien que le petit îlot, fréquenté par des oiseaux maritimes y ayant laissé leurs excréments blancs, n'en a plus que pour quelques années à résister à différents assauts. Dont ceux de l'hiver quand la gélifraction contribue, à son tour, à la désagrégation de la paroi rocheuse, c'est-à-dire à son affaiblissement, d'où son recul sous la gravité. Rédigé par Camille Laverdière.Don de Camille Laverdière