International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia: An Instrument for Reconciliation, Peace and Security in the Western Balkans?

This paper analyzes the role of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia (ICTY) in the context of peace building in the Western Balkans. The central question raised is whether the ICTY, which is the forefather of the permanent International Criminal Court (ICC), can be considered an institution that really plays a role in the reconciliation process of ex-Yugoslav states that were involved in the Yugoslav Wars and by doing so, does it provide peace and security in this turbulent region. Essentially the conclusion drawn is that the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia is an ineffective tool in reconciling all parties involved in the Yugoslav Wars, and cannot instil a sense of peace and security through justice in the region. This is because of (1) the ICTY’s seemingly bias approach to justice due to disproportional indictments and (2) the widespread scepticism of ex-Yugoslav states that justice will help in peace building and create sustainable security in the Western Balkans.Cet essai analyse le rôle du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) dans le contexte du renforcement de la paix dans les Balkans occidentaux. La question centrale soulevée est à savoir si le TPIY, qui est l'ancêtre de la Cour Pénale Internationale permanente (CPI), peut être considérée comme une institution qui joue vraiment un rôle dans le processus de réconciliation des États ex-Yougoslaves qui ont été impliqués dans les Guerres Yougoslaves et ce faisant, s’il fournit la paix et la sécurité dans cette région turbulente. Essentiellement, la conclusion tirée est que le Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie est un outil inefficace pour concilier toutes les parties impliquées dans les Guerres Yougoslaves et ne peut susciter par la justice un sentiment de paix et de sécurité dans la région. Cette conclusion est tirée des causes suivantes : (1) l’approche apparente de polarisation de la TPIY à la justice en raison de mises en accusation disproportionnés et (2) le scepticisme généralisé des États ex-Yougoslaves que la justice aidera grâce au renforcement de la paix et à la création d’une sécurité durable dans les Balkans occidentaux