Les recherches de Natalie Depraz sur l’intersubjectivité rejoignent ici celles de Frédéric Mauriac, particulièrement dans les cas dits « d’urgence psychiatrique ». La question est ainsi de savoir comment poser et penser le rapport fulgurant de la force vitale à ce désir tout humain de vouloir en finir. En ces cas, quelles paroles faut-il oser et quel mode de relation convient-il d’instaurer ? La contribution entend offrir des perspectives théoriques et pratiques, essentiellement thérapeutiques, en mettant d’abord en évidence, d’une part, la situation de la phénoménologie henryenne devant la phénoménologie historique et, d’autre part, sa situation devant une praxis fondée sur la singularité de l’approche en deuxième personne