Nous souhaitons explorer dans cet article plusieurs voies/voix dans les Euvres de Louise Labé : montrer d'abord que ce recueil hybride est élaboré comme un jeu de (fausses) pistes, de promesses non tenues ; voir ensuite que cet ensemble est conçu comme un labyrinthe (c'est-à-dire comme un lieu clos, comportant un réseau enchevêtrés où l'issue est difficile à trouver, où tout semble fait pour que l'on se perde, motif architectural paradoxal de la symétrie et de la sinuosité très présent en 1550) qui perturbe le fonctionnement énonciatif ; enfin, constater que ces Euvres ne répondent pas au programme genré attendu (genre comme fait social à performer, mais aussi genre syntaxique)