Dans le passé plusieurs ordres religieux ont consigné avec une attention scrupuleuse les décès de leurs membres en indiquant la date de leurs vœux et l’âge qu’ils avaient alors. De telles « matricules » permettent d’établir des tables de mortalité pour des périodes très anciennes. Deparcieux en 1746 se servit d’ailleurs de la matricule des Bénédictins de Saint-Maur pour calculer la première table de mortalité en France. Comme cette matricule a été poursuivie jusqu’à l’extinction de l’ordre et conservée jusqu’à nos jours, il était intéressant de reprendre le travail et de l’étendre. Deparcieux avait en effet remarqué que « vers le commencement, les Religieux et Religieuses meurent moins que les gens du monde ; mais quand ils viennent à l’âge...