La médecine légale ne se pratique pas qu’à la lumière des prétoires médiatisés. Il existe une médecine légale de l’ombre, sur laquelle la présente étude tente d’apporter des éclairages, de mettre en évidence la réalité parfois rude de l’expertise cadavérique, de souligner les singularités opératoires et comportementales suscitées par le contexte judiciaire, de dresser le portrait de ces praticiens ordinaires de l’examen post mortem qui officient bien loin des cénacles de la science médico-lég..