Dynamiques urbaines comparées en France et en Grèce

Dans les pays développés, la répartition de la population est soumise aux deux tendances contradictoires de la concentration et de la diffusion, sous la dépendance des processus de l'urbanisation contemporaine. Une étude comparée menée en France et en Grèce sur l'évolution parallèle des populations des départements et des unités urbaines dans les trois dernières décennies (1960-1990) illustre ces tendances : modèle spatial de contraction dans les régions économiquement dynamiques et modèle historique de plus forte concentration du dispositif en Grèce dans un environnement de moindre développement se combinent. En fait, les discordances relevées entre les deux pays renvoient plutôt à l'alternance de cycles de diffusion (1950-1980 en France), plus propices à la dissémination de la croissance dans les villes moyennes, et de cycles d'innovation (1980-1990), plus favorables aux grandes villes et aux métropoles. tradition orientaliste d'étude des villes arabes aux époques anciennes et ottomane, n'a pas été prolongée pour la période coloniale. Ce paradoxe appelle des explications.Burgel Guy, Anastassiadis Aghis. Dynamiques urbaines comparées en France et en Grèce. In: Petites et grandes villes du Bassin Méditerranéen. Études autour de l’oeuvre d’Étienne Dalmasso. Rome : École Française de Rome, 1998. pp. 493-504. (Publications de l'École française de Rome, 246