Le rôle du mythe dans les rites d'initiation traditionnelle négro-africains au service de la cohésion sociale

In Sub-Saharan civilizations, myth has always been a driving force for the foundation and the spreading of ancestral cultural values. It also helps individuals be in perpetual contact with the invisible and the real (visible) world to guarantee their formation and their evolution, and plays the role of a societal reorganizer mostly in particular situations for a better social cohesion. This cultural legacy is conveyed through ideologies related to supernatural forces and to different social representations transmitted to Sub-Saharan Africans through events organized within societies. As a matter of fact, our study intends to show how myth succeeds in maintaining some Black African practices such as circumcision, excision, ndëpp , tattooing, new born massage, sacrifice and funeral rites. Beyond a simple human imagination, myth becomes an undeniable reality deeply rooted in the Blacks’ mentality. Some of those rituals are considered as barbaric; and western civilizations, through badly carried out policies, attempt to rebuke them. As for their persistence, it is worth noticing that their keep influence on revealed religions (Judaism, Christianity and Islam). However, in spite of prohibitions, they continue to be used for the preservation of social equilibrium. We have produced this article with the support of a documentation technique, the observation and our earlier researches (conducted surveys).Dans les civilisations négro-africaines, le mythe a depuis toujours constitué un élément moteur de fondement et de diffusion des valeurs culturelles ancestrales. Il permet également aux individus d’être en perpétuel contact avec le monde invisible et celui du réel (visible) afin d’assurer leur formation, leur devenir, et joue le rôle de restructuration sociétale surtout dans les situations particulières pour une meilleure cohésion sociale. Cet héritage culturel est véhiculé au travers d’une idéologie liée à des forces occultes et de différentes représentations sociales transmises aux négro-africains par le biais des événements organisés au sein des sociétés. Notre étude, à cet effet, propose de montrer comment le mythe parvient à maintenir la pérennisation de certaines pratiques telles que la circoncision, l’excision, le ndëpp , le tatouage, le massage du nouveau-né, le sacrifice et les rites funéraires des Nègres. Au-delà d’une simple imagination humaine, le mythe devient une réalité irréfutable fortement ancrée dans la mentalité des noirs. Certains de ces rituels considérés comme barbares, les civilisations occidentales tentent, à travers des politiques mal diligentées, de les réprimander. Quant à la continuité de ces derniers, force est de reconnaître qu’ils gardent une influence des religions révélées (Judaïsme, Christianisme et Islam). Cependant, malgré les interdictions, ils continuent d’être utilisés pour conserver l’équilibre social. Nous avons écrit cet article à l’appui de la technique documentaire, de l’observation et de nos recherches antérieures (enquêtes de terrain)