International audienceConsidérée pendant longtemps par la morale et l’Église comme un excès de nourriture condamnable, la gourmandise se libère peu à peu en France au cours du XVIIIe siècle pour se rapprocher du plaisir des sens. Cette valorisation nouvelle invite à s’interroger au rapport des hommes à leur nourriture, aux réflexions des philosophes sur le goût ou aux formes d’expression de cette gourmandise. Le XVIIIe siècle propose-t-il un nouveau regard et un nouveau jugement sur les plaisirs culinaires ? Ouvre-t-il la voie à la naissance de la gastronomie ? Les contributions réunies dans ce numéro montrent que la gourmandise s’inscrit dans la célébration du sensualisme et la place nouvelle donnée au sens du goût par les Lumières tout en...