Une criminologie critique modernisatrice ? D\ue9veloppements sociaux et question criminologique

Trente ans apr\ue8e la naissance d'une "criminologie critique" et de nombreux centres de recherche et revues \ue0 l'int\ue9rieur desquelles elle apparut, l'auteur part d'une discussion sur la signification du tournant qui s'est v\ue9rifi\ue9 vers 1973 dans les pricipaux pays occidentaux -- mais sourtout aux Etats-Unis -- dans la soci\ue9t\ue9, comee dans le champ p\ue9nal. Ce dernier a eu un role symbolique que l'auteur rapproche des exigences d'ordre de la soci\ue9t\ue9 reli\ue9es au tournant "n\ue9o-lib\ue9ral" -- essentiellement dans le cas nord-am\ue9ricain de "l'incarc\ue9ration de masse" -- sur la base d'une th\ue9orie des "cycles longs" de l'\ue9conomie politique. Vis-\ue0-vis de tels d\ue9veloppements, l'auteur se pose la question de savoir quelle a \ue8t\ue9, au d\ue9but des ann\ue9es soixante-dix, la position d'une "criminologie critique" et suppose qu'une telle position est reconductible \ue0 "l'hypoth\ue8se r\ue9pressive" -- critiqu\ue9e ensuite par Michel Foucault -- qui constitua un des aspects du movement plus g\ue9n\ue9ral de r\ue9organisation culturelle de la soci\ue9t\ue9 capitaliste plutot qu'un de ses contrastes. Il suppose \ue9galement, qu'une nouvelle fois, l'id\ue9ologie criminologique ait eu plus un role de type modernisateur que la fonction "critique" \ue0 laquelle elle pr\ue9tendait \ue0 l'\ue9poque