International audienceInfanticide et régicide, mutilations, viol, assassinats et actes de barbarie, la violence se déploie sur la scène du théâtre européen depuis ses origines. Fondatrice des grands mythes tragiques et bibliques, constitutive d’une réflexion sur le pouvoir, l’individu et l’État, l’écriture théâtrale de la violence questionne les enjeux de sa représentation et de sa réception. Dramaturgie des limites, elle bouleverse les frontières du représentable et contraint le spectateur — captif ou voyeur, critique ou médusé — à endosser une posture active, mais ambivalente, à l’égard du spectacle.S’appuyant sur une analyse claire et détaillée du corpus au programme de l’agrégation de Lettres 2010 (Shakespeare, Corneille, Kane, Strauss)...