Présence d'une construction récifale corallienne à Djebel Chott (Dahra occidentale, Algérie) : Témoin du maximum transgressif du Miocène moyen en Méditerranée

A coral reef buildup in the Djebel Chott (Western Dahra, Algeria) : a witness of the Middle Miocene maximum transgression in the Mediterranean. Coral reef buildup with Tarbellastraea anomala Mtchelotti, 1871 and Platycoenia turonensis Michelin, 1847, of Middle Miocene age, occur in a sandy-conglomeratic sequence on the substratum of the Oued Chelif mouth (Djebel Chott, Dahra, Algeria). The age of the reefs range from Langhian to Serravallian, with Praeorbulina glomerosa (Blow), 1956 (upper part of Blow N8 zone) and Globigerina nepenthes Todd, 1957 (N14 Blow zone), at the top. The reefal sequences are a witness of the Middle Miocene maxi¬ mum transgression event of the western Mediterranean.Des constructions récif aies coralliennes à Tarbellastraea anomala Michelottt, 1871 et Platycoenia turonensis Michelin, 1847, d'âge miocène moyen, ont été découvertes à Djebel Chott (Dahra, Algérie) dans une formation gréso-conglomératique transgressive sur le substratum qui affleure le long de l'embouchure de l'Oued Chélif. L'âge de ces foimations récifales est attribué à une fourchette de temps allant du Langhien au Serravallien sur la base de la présence de Praeorbulina glomerosa (Blow), 1956 (N8 supérieure de Blow) et Globigerina nepenthes Todd 1957 (NI 4 de Blow) au sommet Elles témoignent du maximum transgressif du Miocène moyen, bien connu en Méditerranée occidentale.Belkebir L., Mansour B., Bessedik Mustapha, Saint Martin Jean-Paul, Belarbi M., Chaix C. Présence d'une construction récifale corallienne à Djebel Chott (Dahra occidentale, Algérie) : Témoin du maximum transgressif du Miocène moyen en Méditerranée. In: Géologie Méditerranéenne. Tome 21, numéro 1-2, 1994. Récifs et plates-formes carbonatées miocènes de Méditerranée / Miocene reefs and carbonate platforms of the Mediterranean. Interim colloquium R.C.M.N.S. (Marseille 3-6 mai 1994) sous la direction de Jean-Paul Saint-Martin et Jean-Jacques Cornée. pp. 1-7