Il a fallu attendre le vingtième siècle pour que les philosophies de vie ou l’athéisme relèvent, dans les grands instruments du droit international, des mêmes catégories que le religieux tout autant dans leur droit de liberté garantie que dans leur obligation de « non établissement » et de séparation envers l’Etat et les pouvoirs publics. Les sociétés occidentales du XXI siècle sont travaillées par de nouvelles quêtes individuelles de sens dans lesquelles les deux acceptions des concepts d’esprit et de conscience s’entremêlent dans une somatisation incertaine, fluctuant au gré des conceptions individualistes. La spiritualité et le bien-être personnel s’y côtoient, comme le montreraient si facilement les pratiques commerciales des librairies...