On n’a pas cherché à rassembler des contributions qui, pointant toutes dans le même sens, contribueraient à faire émerger une position homogène ou à faire le tour d’un problème théorique. On a préféré réunir des travaux dont (nous semble-t-il) l’ampleur de vue, la force argumentative obligent à s’arrêter, à lire et à relire, à éprouver ses propres arrières plans méthodologiques et épistémologiques au contact de positions suffisamment incisives pour ne pas produire du consensus mais du débat. Ce parti pris relève du sentiment que l’espace français d’analyse de discours a commencé à stabiliser des positions, des notions, des concepts importants, stabilisation bienvenue mais qui, en même temps, risque de conduire à un certain assèchement, à un...