Migrer. Se mouvoir, se déplacer est devenu l'un des signes les plus éloquent de la mondialisation. Que celles-ci se déclinent par le bas, par le haut, le milieu ou encore par ses marges les mobilités plurielles Sud-Sud incarnent le nouveau paradigme d’une contre-mondialisation : celle des circulations contrariées des plus pauvres, ou nouveaux parias. Depuis deux décennies les trajets linéaires des migrants qui les conduisaient d’une station de départ (au Sud) vers un lieu d’arrivée (au Nord) tendent à se modifier pour des trajectoires détournées, circulaires ou en dents de scie, dans une nouvelle logique de parcours Sud-Sud. Désormais les mobilités des personnes épousent les contraintes érigées par les États-nations en s’adaptant à des i...