Expérience de la diversité et de la réciprocité

Le principal axe du congrès concerne le discours public produit sur la diversité et la communication interculturelle. Il s’agit de pallier au manque de discussions sur la réciprocité, ou l’interdépendance, qui incluent les questions post coloniales, post-impériales, post-socialistes et post-raciales. Jusque aujourd’hui, les anthropologues ont peu considéré la réciprocité comme un concept opérant permettant de comprendre la diversité. Le congrès propose donc d’explorer différentes instances ethnographiques de l’interdépendance, en particulier la confiance et la reconnaissance réciproques, l’emprunt réciproque des pratiques et des croyances, comme par exemple les processus de syncrétisme culturel et religieux, la créolisation ou l’acculturation, relié à l’impérialisme, au colonialisme ou d’autres courants culturels modernes, etc.