Les testaments n’ont peut-être pas tout dit

Cet article présente une synthèse d’une dizaine de mémoires de maîtrise et de Master II effectués depuis 1999 à l’université Jean Moulin Lyon III sur les testaments à Lyon depuis la fin du XVIIIe siècle ; selon des approches diverses : sondages périodiques sur l’ensemble de la ville, dans une paroisse, chez un notaire. Le modèle de la simplification du discours testamentaires au cours du XVIIIe siècle n’est pas remis en cause dans son architecture globale. Néanmoins Lyon semble se distinguer par un rythme particulier : mise en place peut-être plus tardive et effritement peut-être plus précoce du testament pieux (plutôt que baroque), et une insistance majoritaire et précoce sur la simplicité des funérailles, qui ne signifie pas une sécularisation de l’approche de la mort.This article presents a synthesis of ten master’s essays made since 1999 at the university Jean Moulin Lyon III on wills in Lyon since the end of the XVIIIth century; according to diverse approaches: periodic soundings on the whole city, in parishes, at notaries offices. The model of the simplification of the testamentary discourse during the XVIIIe century is not questioned in its global architecture. Nevertheless Lyon seems to distinguish itself by a particular rate : implementation can be later and crumbling of the pious will (rather than the baroque) can be earlier, and an early and majority insistence on the simplicity of the burial, which does not mean a secularization of the approach of the death