Harbours and Holocene variations of the shoreline between Andriake and Alanya (Turkey)

Evidence of Holocene shorelines from Kemer to the border of Syria has been previously shown (Erol, 1963; Kelletat, 1975; Dalongeville and Sanlaville, 1977, 1979). In the context of the programme entitled «Evolution of coastal landscapes in the Eastern Mediterranean along the last six millennia», Remi Dalongeville gave us the opportunity (Fouache et al., 1999; Fouache, 2001), to revisit this question on the section of coastline between Andriake and Alanya. The objective was to resume an inventory of coastal formations and systematically prioritize three types of markers, the geomorphological markers (notch, beachrock, bench), the vermetid bioconstructions, and the archaeological markers (partially submerged quarries, harbour structures), in order to reconstruct the variations of the Holocene shore. Harbours, both ancient and medieval, are numerous throughout this section of the coast and incompletely studied (Blackman, 1973a and b, 1982a and b). The authors’ study is also an opportunity to try and understand the possible consequences of the relative sea level on the functioning of the better-known harbours.La mise en évidence de lignes de rivages holocènes fossiles au sud de la Turquie, de Kemer à la frontière syrienne, est ancienne (Erol, 1963 ; Kelletat 1975 ; Dalongeville et Sanlaville, 1977, 1979). Dans le cadre du programme de recherches intitulé « Évolution des lignes de rivage en Méditerranée Orientale au cours des derniers 6000 ans » et dirigé par Rémi Dalongeville, nous avons eu la possibilité de compléter ces observations (Fouache et al., 1999 ; Fouache, 2001). Dans nos prospections nous avons privilégié trois types de marqueurs susceptibles de nous aider à positionner les lignes de rivage holocènes fossiles : les marqueurs géomorphologiques (encoche, beachrock, trottoir), les constructions organogènes de vermets et les marqueurs archéologiques (carrière partiellement ennoyée, structures portuaires). Les vestiges de ports antiques et médiévaux sont nombreux sur tout le secteur de côté étudié, mais encore incomplètement inventoriés (Blackman, 1973a et b, 1982a et b)