Planeación urbana y comercio en la periferia de clases medias altas. Los emprendimientos comerciales en una metrópoli del sur (Río de Janeiro)

El presente artículo pretende analizar el papel jugado por los emprendimientos comerciales de tipo shopping centers en la planeación urbana así como el modus operandi de la intervención sobre el espacio de actores sociales (desarrolladores, habitantes, municipio) involucrados en la producción de las “nuevas” periferias de clases medias altas. Trataremos en particular del caso de plazas comerciales cuyas formas arquitectónicas se jactan de “buena” calidad urbana y respeto al medio ambiente. Lejos de ser una ausencia de reglamentos o un retiro del gobierno de la planeación y gestión de las periferias, el laissez-faire es una modalidad particular de intervención de los poderes públicos en ciertos espacios, cuando éstos buscan imponerse y mostrarse en otros, en particular en el centro metropolitano. El comercio establecido de buen nivel socioeconómico es un buen instrumento de visibilización de los actores sociales en diferentes territorios. El artículo se apoya en el estudio de caso de un shopping center en Barra da Tijuca en Río de Janeiro donde los juegos de actores a nivel local reflejan la actuación a otras escalas (subregional y urbana) ya que se insertan dentro de un corpus normativo, reglamentario y discursivo municipal.This paper tries to assess the role played by mall development on urban space, as well as in the production of “new” suburbia for the upper-middle classes. The analysis will particularly focus on malls whose architectural design allegedly offers good urban quality and respect for environmental concerns. The laissez-faire attitude, far from being a lack of regulation or a mere roll-out of the public authorities from the management and planning of the peripheries, appears to be a specific way of intervening in certain spaces. In other spaces, such as downtown areas, public authorities wish on the contrary to be visible. Luxury commerce appears as a good tool for social stakeholders to gain visibility in different territories. The paper’s empirical dimension is informed by the case study of a mall located in Barra da Tijuca in Rio de Janeiro, where the local choreography of power between the various stakeholders tends to reflect the one that takes place at other scales (zonal and urban), since they are embedded in a municipal corpus of norms, regulations and discourses.Cet article cherche à analyser le rôle joué par les opérations du type «centre commercial» dans l’aménagement urbain ainsi que dans le modus operandi de l’intervention sur l’espace des acteurs sociaux (promoteurs, résidents, municipalités) impliqués dans la production de « nouvelles » périphéries de classes moyennes supérieures. Est abordé en particulier le cas des centres commerciaux dont les formes architecturales prétendent offrir une « bonne » qualité urbaine et un certain respect de l’environnement. Le laissez-faire, loin de correspondre à une absence de règlements ou à un retrait des pouvoirs publics de l’aménagement et de la gestion des périphéries, est une modalité particulière d’intervention dans certains espaces. Dans d’autres, comme les centres-villes métropolitains, les pouvoirs publics cherchent au contraire à s’afficher. Le commerce établi de standing est en effet un bon instrument de visibilisation des acteurs sociaux dans différents types de territoires. L’article s’appuie sur l’étude de cas d’un centre commercial à Barra da Tijuca à Rio de Janeiro, où les jeux d’acteurs à l’échelle locale tendent à refléter ceux qui se déroulent à d’autres échelles (zonale et urbaine), puisqu’ils s’insèrent dans un corpus normatif, réglementaire et discursif municipal