Demographical development of Bulgaria during the transitional period

Since 1989, Bulgaria’s population faces a decrease, originally generated by a large number of ethnic Turks who emigrated to Turkey. In the period between 1988 and 2006, the decline reached approximately 1,2 million people. An estimated 71 % of this tendency is due to emigration process.The trends in the basic demographical parameters (birth rate, death rate and natural decrease) are quite negative. According to the official data, the negative balance of migration is over 800 000 people for the period 1989-2006. During the 1990s, as a result of the emigration of many young people and because of the economic crisis (especially in the years 1997 and 1998), birth rates fell down to reach levels of 7,7‰ (1997) to 7,9‰ (1998). But it is the death rate (14,7‰ in 2006), and not the birth rate, that shows significant difference compared to most EU countries. Infant mortality rate, although lowering its value, is still too high. Another difference is detected in measuring the life expectancy, which is significantly low.The demographic crisis is not only seen on a national scale, but on a regional level as well. With few exceptions, it has spread over each of the municipalities in the country, though with varying intensity and depth.Depuis 1989, la population bulgare connaît une crise qui trouve son origine dans le départ d’une grande partie des Turcs ethniques vers la Turquie. Entre 1988 et 2006, l’effondrement démographique a atteint 1,2 millions de personnes. Près de 71% de ce mouvement est dû à l’émigration.Les indicateurs démographiques de base (taux de natalité et de mortalité, accroissement naturel) sont négatifs. D’après les données officielles, la balance migratoire pour la période 1989-2006 est négative, à hauteur de 800 000 personnes. Au cours des années 1990, l’émigration d’un grand nombre de jeunes et la crise économique (surtout en 1997 et 1998) ont conduit à une chute des taux de natalité (7,7‰ en 1997 et 7,9‰ en 1998). Mais c’est le taux de mortalité (14,7‰ en 2006) et non la natalité qui démarque la Bulgarie de la plupart des autres pays de l’UE. Le taux de mortalité infantile, bien qu’en diminution, est toujours très élevé. Une autre différence réside dans l’espérance de vie, elle aussi significativement basse.La crise démographique n’est pas seulement abordée à l’échelle nationale, mais également au niveau régional. Cette crise s’est répandue, à quelques exceptions près, dans toutes les communes du pays, avec une intensité et une profondeur variables