Les trois jeunes auteurs (nés en 1965, 1968, 1974) ne se posent plus la question de la culpabilité mais celle du souvenir, celle du vécu, par delà le long silence des générations précédentes. Seul le sentiment de ce vécu leur permettra de trouver leur place dans la lignée des générations. Il n’y a pas prescription, le passé est partie intégrante des plus jeunes aussi, mais l’Histoire transmet autre chose que la mémoire; Ainsi, les grands-parents sont-ils soumis au questionnement (Dückers / Beyer), ou si ce ne sont eux, leur génération (Amend) ou alors, l’auteur se livre à une reconstitution par la fiction, de la réalité d’alors (Beyer). Ces trois auteurs se situent à l’opposé du monde médiatique qui a choisi de se focaliser sur l’anecdote e...