Gilding on wall paintings from a period

The use of gildings on wall paintings enjoyed its largest development in Italy between the 13th and 14th centuries AD. This work covers a few important artefacts from the Lombard lake region, dating from a period between 1360 and 1520, and painted by the Seregnesi, Da Tradate and De Passeri studios. Its purpose is to understand the gilding techniques by means of scientific examinations (OM, SEM/EDS, FTIR), integrated with information from ancient treatises.Two main gilding techniques have been used in this context: the composite foil (tin and gold), and the single gold foil, in both cases fixed on the wall by a type of oil-based adhesive with the addition of inorganic pigments, mostly lead white and ochres, called missione. The scientific results are in agreement with the recipes contained in the ancient treatises, particularly in the Libro dell’Arte by Cennino Cennini.Extending the research to other case studies in Tessin and Italy, it is clear that the gilding technique was not influenced by the geographical and historical context, but by the final appearance required by the decoration on the wall surface. The use of tin in the composite foil permitted the gold foil to be burnished and engraved.L’emploi de la dorure sur des peintures murales en Italie a eu son apogée entre le xiiie et le xive siècle. Ce travail traite les objets peints dans la région des lacs lombards, entre 1360 et 1520, réalisés dans les ateliers des Seregnesi, des Da Tradate et d’Andrea de Passeri, en vue d’une compréhension de la technique de la dorure au moyen de techniques scientifiques (MO, MEB/EDX, FTIR) et des informations obtenues par étude des traités anciens.Deux techniques sont principalement utilisées: la feuille composée (étain et or) et la simple feuille d’or ; dans les deux cas les feuilles sont fixées à la surface avec un adhésif huileux auquel sont ajoutés des pigments inorganiques, le plus souvent du blanc de plomb et des ocres, appelé missione (mixtion).Les résultats scientifiques trouvent une bonne correspondance avec les recettes mentionnées dans les traités anciens, en particulier dans le Libro dell’Arte de ennino Cennini.En étendant les recherches à d’autres exemples dans le Tessin et en Italie, il paraît évident que la technique n’a pas été influencée par le contexte historique ou géographique, mais par l’aspect final de la surface murale employée. L’utilisation de l’étain dans la feuille composée permettait de brunir et graver la surface