Alors que nous bouclons ce numéro, le soulèvement populaire syrien en termine avec une année de lutte contre la dictature de Bachar el-Assad. La Russie a accepté de faire pression sur ce dernier pour autoriser, dit-elle, des corridors humanitaires, mais les combats gagnent la capitale, Damas. La situation en Syrie est appelée évidemment à évoluer dans les semaines à venir ‑ et sans doute pas pour le meilleur ‑, mais elle restera quoi qu’il arrive source de questionnements pour les humanitaires, en particulier les ONG. Avec Jacques Bérès, Pierre Salignon et Pierre Micheletti, regards croisés sur une crise qui renvoie les ONG à leur pire ennemi : l’impuissance politique