Dans les années vingt, Mort de quelqu’un (1911) de Jules Romains eut un impact considérable sur beaucoup de jeunes écrivains suédois. Le récit fut même considéré comme un modèle par la jeune géneration de poètes et de romanciers, actifs dans ces années. Ceux-ci étaient les créateurs d’une école littéraire, « la littérature prolétarienne », considérce comme un phénomène typiquement suédois.Comment ces écrivains ont-ils pris connaissance de l’unanimisme romainsien ? Un nom important dans ce contexte est celui de Christian Rimestad. Dans ses ouvrages critiques ainsi que dans ses articles, publiés dans un grand quotidien danois au début du xxe siècle, ce jeune critique éveille l’intérêt des intellectuels scandinaves pour les tendances novatrice...