Les vertus du travail sont célébrées à pleins poumons dans les mass media, sous le leitmotiv de la sauvegarde de l’industrie ou du capitalisme cognitif, de la rigueur et de l’épargne, de l’esprit d’entreprise et du soutien aux pigeons. Ce discours dominant cache mal son inquiétude, au vu de séries noires de suicides au travail, d’un chômage de masse sans fin et de contestations publiques à l’encontre des politiques de précarisation, du retrait du Contrat Première Embauche au programme actuel de la Commission européenne. La finalité de plus en plus voyante du travail semble être uniquement d’alimenter la machine marchande, de reproduire le capital. Ici et là, une critique du travail émerge : dans la réfraction, la résistance passive, la rébe...