Remontant aux circonstances historiques qui ont fait de la pulsation métronomique un outil de réalisation rythmique tyrannique depuis 1816, l’auteur constate les dégâts. L’homo metronomicus a du mal à concevoir que le temps musical puisse se découper en unités de durée hétérochrones. Il a du mal également à imaginer que la réalisation rythmique puisse s’appuyer sur d’autres outils que sur la battue régulière. Au terme du long mariage entre temps physique et temps musical consacré par Maelzel (l’inventeur du métronome), on aboutit à une catastrophe musico-écologique : l’invasion de la pulsation disco. Heureusement, bien des musiques de tradition orale encore vivantes aujourd’hui nous rappellent ce qu’est le temps musical sans métronome. Nous...