Kyoto, Doha et après : enjeux autour des négociations de l’après-Kyoto

À la suite des conférences sur le climat de Copenhague et Durban, la politique climatique mondiale se trouve à la croisée des chemins. D’un côté, le renouvellement du protocole de Kyoto après la fin de la première période d’engagement en 2012 est incertain. De l’autre côté, un nouveau traité climatique rassemblant l’ensemble des États du monde doit être négocié d’ici 2015 pour entrer en vigueur en 2020. La répartition de ces cibles entre les différents groupes de pays – pays industrialisés, pays en voie de développement, pays en transition, relève de considérations éthiques, pragmatiques et politiques. Ultimement, tous les pays devront être prêts à des compromis, si l’objectif de stabilisation du climat énoncé à Copenhague doit être respecté. Cependant, les aspects de justice climatique ne pourront pas être laissés de côté.Following the climate conferences of Copenhagen and Durban, the international climate politics are at a turning point. On one hand, a continuation of the Kyoto protocol beyond the first commitment period ending in 2012 remains uncertain. On the other hand, a new global climate treaty for the period after 2020 is to be negotiated by 2015. The sharing of the effort will be determined by ethical, pragmatic and political considerations. Ultimately, all countries will have to make compromises if the climate stabilisation goals laid out in Copenhagen are to be achieved. Nevertheless, climate justice considerations need to be taken into account.Nach den klimakonferenzen von Kopenhagen und Durban steht die internationale Klimapolitik am Scheideweg. Auf der einen Seite steht die Fortsetzung des Kyoto-Protokolls nach der ersten Verpflichtungsperiode noch in den Sternen. Auf der anderen Seite wurde beschlossen, bis 2015 ein neues, alle Staaten umfassendes Klimaabkommen für die Periode ab 2020 auszuarbeiten. Die Verteilung der notwendigen Emissionsziele auf die verschiedenen Ländergruppen wird von ethischen, pragmatischen und politischen Überlegungen geleitet werden. Letztendlich werden alle Länder zu Kompromissen bereit sein müssen, wenn die in Kopenhagen erörterten Klimastabilisierungsziele erreicht werden sollen. Dabei müssen jedoch Aspekte der Klimagerechtigkeit berücksichtigt werden