Moins influencée par la géographie vidalienne et les luttes à la fois épistémologiques et idéologiques qu’elle a engendrées en France, la géographie italienne s’est plus facilement s’intéressée à de nouveaux courants dont celui du relativisme subjectiviste qui a pour but la recherche de l’influence de la culture sur le territoire et qui conduit à observer le paysage en fonction du patrimoine culturel. Dans cette perspective, et procédant de façon inductive, l’objectif de ce texte est de comprendre comment un paysage peut être observé et interprété comme si l’on avait cueilli les émotions qu’il transmettait. Il porte sur le paysage valdotain qui, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, a ravi les milieux culturels piémontais qui l’ont interp...